• Deux voix, dans une forêt, la nuit.

    Bisou – Vous vous fichez de moi ? Je ne vous connais a peine, c'est du chantage !

    Inconnu – Exactement. Vous êtes si proche de la mort, mademoiselle, s'ils vous attrapent, vous n'aurez aucune chance, alors, vous avez très intérêt à accepter.

    Bisou – Ils ?

     

    ---


    Sur la pelouse du... bâtiment a cours.

    Neikka - Bientôt les vacances...

    Azie – Vous faites quoi ?

    Mae – Rien. Mais je sais que Blaz et Cos' vont dans la maison de vacances de Kaon, a la mer.

    Neik – Les chanceux...

    Any – Dites ?

    Les 4 – Vi ?

    Any – Je pars en vacances en montagne, comme tout les étés, sauf que sans mes parents ! Ewe, y'aura ma cousine cette fois, Pavina et mes parents sont à la mer. Donc bref, y'a 4 places de libre. Ca vous dis ?

    Neik – C'est une plaisanterie ?

    Tous - WIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
    Any – Ouki c'est cool.

     

    Manon – Je te jure !

    Sarah – Mais... comment serait-il au courant ?

    Maya – Ben ouais, tu as du mal comprendre.

    Manon – Non, j'ai très bien compris. C'était des allusions super claires !

    Maya – Et donc, y'aurait des terroriste parmi les élèves ?

    Manon – Pas des terroriste, des... infiltrés ?

    Sarah – Euh...

    Maya – Genre, parmi nous ?

    Manon – Oui. Peut-être même dans notre classe.

    Sarah – Je dirait plutôt des grand, ce qu'y on déjà un avis politique.

    Maya – Ou les petits, parce que c'est que des cons.

     

    Manon – Oui, l'un des deux.


    4 commentaires
  • Au QG 11

     

    Manon – Alors ?

    Blaz – Rien à faire.... je ne trouve pas.

    Manon – Mais tu t'en souviens pas ?

    Blaz – Ça ne me dit rien du tout, non...

    Manon – Bon ben écoutez, je rentre au QG 13, hein. Ça sert a rien.

    Manon sort.

    Blaz – Quelle galère...

    Cos' – C'est pas ta faute, enfin, ça arrive a tout le monde d'oublier...

    Blaz – C'est vrai... tu as raison.

    Cos' – J'ai toujours raison !

    Blaz – Évidemment. *sourire*

    <3... <3... <3.... <3...

     

    Chez Neikka, dans sa chambre.

    Mae – Bon, on récapitule ?

    Neik – Bisou est accusée de meurtre, Istina est à l'hôpital et on cherche à nous éliminer.

    Mae – Et moi, j'aimerais comprendre pourquoi. C'est vrai, pour quelle raison ?

    Neik – J'imagine qu'ils ne veulent pas que l'on...

    Mae – Pas, en public Neikka ! On n'en parle qu'au QG.

    Neik – C'est vrai, désolée.

    Mae – On commence à quelle heure demain ?

    Neik – 8h00. Pourquoi ?

    Mae – Rien du tout. Juste pour savoir.

    Mae se lève, se dirige vers la fenêtre.

    Mae – Neikka ? Il y a un homme en noir devant la maison !

    Neik – Quoi ?

    Neik se dirige aussi vers la fenêtre et observe discrètement.

    Mae – On dégage ! Vite !

    Elles sortent par derrière quand soudain, une main empoigne Neikka.

    Neik – AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

    Mae et Neikka sont poussées dans un camion.

    Neik – MAEEEEE !

    Kaon – Taisez vous ! C'est moi !

    Neik – Oh punaise, Kaon... j'ai eu super peur !

    Kaon – Oui, j'avais remarquée ! On est repérées à cause de vous !

    Le camion démarre au quart de tour, poursuivi par une étrange voiture noire. La voiture se dirige vers une partie abandonnée de la ville. Manquant de renverser un jeune fille au passage, ils pénètrent dans un vieux garage. Kaon appuie sur un bouton et le mur s'ouvre. La voiture y entre, et le mur se referme à temps.

    Mae - C'est bon ! Ils ne sont pas rentrés.

    Neik – Mais maintenant, ils savent où est le QG 10.

    Kaon – C'est pas grave, c'était le moins utilisé de toute façon.

    Mae - Merci, hein.

    Kaon – On a eu de la chance ! Cos' et Blaz ont lancés l'alerte juste à temps.

    Neik – Il est 18 heure... il va falloir que je rentre.

    Kaon – Passe par derrière.

    Mae – J'y vais aussi. A bientôt !

    Kaon – Bye !

     

     

    Lycée, le lendemain, cours de maths.

    Azie – Peut-être en retard ?

    Maya – Viendra pas, je te dis.

    Manon – Faites pas trop de bruits.

    Mr Ly – Neikka, au tableau !

    Mae – Bonne chance...

    Sarah – Et Istina ? Des nouvelles ?

    Any – Pas vraiment. L'état ne s'améliore pas.

    Blaz – Elle... elle va s'en sortir.

    Any – T'est devin ?

    Cos' – Il a raison, faut garder espoir.

    Mr Ly – Oh ! Taisez-vous, au fond !

    Maya – Moins fort.

    Manon – Je hais les maths !

    Mr Ly – Bon, Manon, 1 heure !

    Manon – Nooooooon !

    Fin des cours, les élèves sortent, sauf Manon.

     

    Neik – Je hais les problèmes. Tous les problèmes.

    Any – Te plains pas...

    Azie – On va où, on fait quoi ?

    Mae – Bibli ? J'aimerais écrire un truc.

    Sarah – Je viens aussi !

    Retour de Manon.

    Sarah – Alors ? C'est quand ?

    Manon – Je peux vous parler ?


    6 commentaires
  • L'école de Staford avait une renommée grandissante et Mme Wildwest, la directrice, pouvait en être heureuse. Et elle l'était, c'était le moins que l'on puisse dire. Les jeunes filles avaient une éducation stricte et correcte. Elles étaient bien logées, pas plus de six par chambres et nourrie. Elles avaient le goût du travail, ses demoiselles. Au fond d'elle, elle savait tout de même que cette école était un prison. Un prison pour éloigner ces jeunes filles de leur famille, trop « décadente » pour la société.

     

     

    Mme de Wildwest se dirigea vers la fenêtre et observa au dehors avec un sourire bienveillant. Ses élèves étaient pour la plupart plongée dans leurs révisions, bien que ce soit le début de l'année et d'autres, lisant, discutant, riant.

    C'était agréable de retrouver en ses jeunes filles l'adolescente épanouit qu'elle n'avait pas pu être. Mme Wildwest chercha des yeux une des filles en particulier et la trouva, entrain de lire un livre. Depuis son arrivée, elle avait été sa préférée, et elle l'était toujours. Elle se reprochait un peu de faire des préférences mais, cette jeune fille était si séduisante... Elle était comme sa fille.

    La vieille femme sourie et se reconduis à son bureau. Elle contempla la pièce vide quelques instants et une larme roula sur sa joue. Sa fille unique, Anne, avait 15 ans aujourd'hui.

    Elle l'imagina heureuse, jouant et riant avec ses camarades et d'autres larmes roulèrent sur ses joues. Ou était-elle a présent ? Emilie de Wildwest l'ignorait. Elle avait chaque jour plus mal et affrontais les journées avec courage, mais elle ne pouvait que se laisser aller le soir. Elle ouvrit un placard et en sortit une vieille boite. Dedans se trouvaient tout ses souvenirs, qu'elle voulait conserver ailleurs que dans son esprit.

    Une petite photo attira son attention. Dessus, sa fille lui souriait. Elle venait d'avoir 12 ans et sa mère derrière, Mme de Wildwest, ne se doutai pas le moins du monde de ce qui se passerait cinq jours plus tard. Anne portait une magnifique robe verte, sa préféré. Ses cheveux blonds clairs était noués en natte dans son dos. Ses yeux verts pales pétillait de bonheur. Mme de Wildwest lâcha la photo et se pri la tête dans les mains pour cacher ses larmes qui coulaient abondamment.

    La douleur était trop forte... Sur cette photo, elle et sa fille paraissait si joyeuse, alors que cinq jours plus tard la petite s'enfuiraient de la maison, après une dispute avec son père. Plus personne ne la reverrait jamais.

    A l'heure qu'il était, la petite était forcément morte, la police avait fouillé toute la région. La vieille femme se rassura faiblement que la police était aussi incompétente ici, a Syerg, qu’inexistante a Gaëwen. Lorsque les larmes se calmères enfin, ses yeux étaient rouges. Elle repris petit a petit sa respiration et remis la photo dans sa boite qu'elle ranga dans le vieux placard, mais laissant tout de même le placard entrouvert. Elle devait arrêter de se faire du mal. Ses élèves contaient sur elle, elle devait se reprendre.

    Elle revint se poster devant la fenêtre, mais les jeunes filles était rentrés. Il était déjà 20h00. Le temps défilait vite ses derniers jours. Elle s'assit sur le fauteuil le plus proche, a coté de la grande bibliothèque. Elle pris un livre a hasard, sans même consulter le titre et commença la lecture. Elle se souvint avoir un jour voulu montrer aux élèves la magie des livres, comment ils te faisaient voyager, rire, pleurer... malheureusement, certaines filles n'avaient aucune envie de se mettre à la lecture sous aucun prétexte, et finalement assez peu d’élèves avait paru intéressée. Mais ce qui lui réchauffait le cœur c'est de voir sa petite protégée suivre le cour avec passion, tout comme sa jumelle aux yeux noisettes. Elle, elle avait des yeux bleus foncés, magnifique. Décidément, Mme de Wildwest l'adorais. Elle ressemblait tellement à sa fille Anne.

    A ce moment même, un surveillant, Aaron, paru dans l'encadrure de la porte.

    - Mme ? On vous demande au secrétariat.

    Emilie de Wildwest reposa le livre ne soupirant et sortis de la pièce, jetant un dernier regard à la boite.

     

    Tadam ! C'est le test d'une histoire. Oui, je sais qu'il n'est pas très fluide a la lecture et un peu pas très interessant. Oui, c'est fait exprès l'utilisation de Wildwest et Staford. C'est une histoire avec nous dedans. Dite moi ce que vous en pensez ! ^^

     

     


    21 commentaires
  • Comme chaque matin, mon réveil sonna. J'allumai la lumière de ma chambre. Pour une fois, j'avais passée une nuit parfaite sans aucun trouble. En ouvrant mes volets, une douce lumière pénétra dans la chambre. Je contemplai quelques instants la belle vue sur le port où aucun bateau n'était encore parti en mer, contrairement aux autres jours. Mais cela n'était pas gênant, au contraire, ce beau rang coloré me plaisait beaucoup. Je descendais ensuite petit-déjeuner, ma mère était déjà en bas. Après m'être servie, je regardais l'heure. Je risquai d'être en retard. Ma mère, devant mon air pressé, interrogea :

    « Tu as un train à prendre ma chérie ? »

    « Non, mais j'ai collège » lui rétorquai-je.

    « Oh, euh... tu n'as pas aujourd'hui. Le collège est fermé pour... aujourd'hui. »

    Une bouffée de joie m'envahis. J'allai pouvoir passer toute ma journée avec mes amis. Je demandai tout de même :

    « Et pourquoi cela ? »

    Mais ma mère se contenta de détourner les yeux. Sans insister plus, je quittais la table et montait m'habiller dans ma chambre. J’avais toujours trouvée ma chambre magnifique mais avec cette lumière elle l’était encore plus. Je n’échangerais ma chambre pour rien au monde.

    Je quittai cette pièce magnifique a regret, pour redescendre et mettre rapidement mon manteau. Je risquai d'être en retard si je continuai a traîner. J’allai ouvrir la porte quand j'entendis une douce mélodie. J'ouvris la porte afin de savoir d'où venait ce bruit, mais la mélodie s'arrêta. Dommage, pensai-je, c’était si beau...

    Je repris mon chemin. Amandine et Gabin allait m'attendre. Ce n’était pas une bonne chose, Amandine a toujours été très impatiente. Je l'ai su le jours de notre première rencontre, a l'école. Nous avions 8 ans. J’avais failli faire rater le car a tout le monde le jours de la sortie annuelle a Aleyna. Amandine m'avait crié dessus ce jour la. Moi, très timide a l'époque, j’étais resté muette tous le trajet. Arrivé sur place, je n'avait pus retenir mes larmes de honte et je m'était enfoncés dans la forêt sombre, afin que personne ne le remarque. Caché derrière un arbre, j’avais éclatée en sanglot. A ce moment même, un voix derrière l'arbre m'avait dis :

    - Ne pleure pas... je suis désolée.

    Je n'avait pas tout de suite comprise qui me parlait mais, en me retournant, j’aperçus la fillette qui m'avait crié dessus tout à l'heure.

    - Je suis désolée, continua-t-elle, je ne voulait pas te faire de peine. Comment tu t'appelle ?

    - Athénaïs.

    - Quel beau prénom  ! Moi c'est Amandine.

    - C'est jolie aussi.

    - Tu trouve ? Merci. Après un petit silence gêné, elle me dit :

    -Aller, vient. Il ne faut pas rester ici trop longtemps. Devant son air préoccupée, je n’avait pas insisté et nous étions partis rejoindre les autres. Au bout de quelque minutes de marche, nous avions du rendre a l'évidence : nous étions totalement perdue. Autour de nous, les arbres était partout. Nous étions toutes petites parmi cette forêt si imposante.

    - Une boussole, il nous faut une boussole, vite ! Me cria Amandine.

    - Mais... je...

    - Vite ! Il faut qu'on aille le plus loin possible  ! Il faut fuir  ! Ou est l'ouest  ?

    Je n'en n'avait pas la moindre idée. Elle sortis sa poche un sac contenant un petit pendentif, semblable a une boussole.

    - C'est quoi ?

    - C'est comme une boussole, ça appartenais a mon grand-père.

    - Et comment ça marche ?

    - On a pas le temps pour les questions. Accroche toi, hein !

    Et... a partir de la c'est flou. Je ne me souviens plus. Mais de toutes façon , je n'ai pas le temps de me souvenir.

    J'arrive devant la bibliothèque, où Gabin m'attend. Gabin a beau être le frère d'Amandine, il ne se ressemble pas beaucoup. Ils ont les mêmes yeux, la ressemblance s'arrête a la. Gabin a les cheveux châtains clairs, comme moi, tandis qu'Amandine a les cheveux châtains très foncés presque noir. Leurs yeux était d'un magnifique gris-bleu, les miens d'un simple noisette. Pourtant, on l'avait très souvent dis que j'était belle. Moi, j'avais un peu du mal a les croire. Du moins, c'est ce que je voulais faire paraître. Derrière mes airs modeste, j'avait en fait une véritable confiance en moi.

    - Te voilà enfin ! Amandine est déjà à l’intérieur, elle a débuté les recherches. Tu la connais, elle ne veut pas qu'on soit doublée.

    Amandine avait toujours été un vrai battante, et détestait perdre. Cette période d'examin était très stressante pour nous tous, mais elle, était particulièrement inquiète. Du plus loin de mes souvenirs, elle avait toujours été comme ça.

    - Bon... on rentre ? Proposai-je a Gabin.

    - Allons-y.

     

    Et nous entrâmes dans le grand bâtiment.


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique